Le tableau du prophète Joël est l'un des tableaux des sept prophètes de l'Ancien Testament que Michel-Ange a peint sur le plafond de la chapelle Sixtine. La peinture a été achevée en 1512 et reste en bon état. Il est plus grand que nature, environ 4500 par 1400 cm. Il fait partie d'une série de peintures de sept prophètes, qui sont tous montrés en interaction les uns avec les autres. C'est aussi une très petite partie d'un thème religieux plus large dans la tradition catholique romaine. Au fil du temps où il a travaillé sur ce projet, l'artiste a peint de nombreuses fresques avec des motifs religieux qui représentaient la doctrine de l'Église catholique.
Le prophète Joël était le deuxième des douze prophètes mineurs et on pense qu'il a écrit le livre de Joël. On ne sait pas grand-chose de lui, mais il est considéré comme associé au Second Temple. On lui accorde plus d'importance dans la tradition orthodoxe orientale, mais le catholicisme romain l'honore également en tant que saint. Le tableau représente Joël en position assise. Il est vêtu d'une robe blanche avec un châle rouge. Ce qui nous frappe le plus dans le tableau, c'est le rouleau qu'il tient dans ses mains en raison de l'intense concentration que Joël accorde à l'écrit. Derrière son siège, deux jeunes garçons débattent âprement.
Tous deux tiennent un livre à la main. L'expression du prophète Joël dans ce tableau est également assez frappante. Il montre non seulement une concentration intense, mais aussi un niveau de dédain et de connaissance. La représentation d'un processus de pensée intérieure qui se déroule furieusement est bien montrée à travers l'expression. Un excellent exemple des peintures religieuses de Michel-Ange, qui était un catholique dévoué, le prophète Joël montre clairement son habileté avec le symbolisme et la forme. Cette merveille est encore visible au Musée du Vatican, où elle a été bien conservée au fil des décennies.
Michel-Ange était un peintre et sculpteur italien de la Renaissance. Il est considéré comme l'artiste par excellence de la Renaissance et a réalisé un travail prolifique sur la peinture et d'autres formes d'art. Il est devenu célèbre et populaire de son vivant et a été courtisé par les cours royales, la noblesse et l'Église catholique. Son surnom était Il Divino ou « le divin », faisant référence à la grandeur de son œuvre. Aujourd'hui encore, Michel-Ange continue d'inspirer et d'impressionner.
Né en 1475, Michel-Ange était issu d'une famille aristocratique aisée de banquiers. Il a grandi à Florence, qui était à l'époque le centre d'art de l'Europe. Mais il a également passé du temps dans une petite ville appelée Settignano, où il vivait avec sa nounou et son mari tailleur de pierre. Il a acquis son amour pour le marbre et la sculpture pendant cette période. Être à Florence a donné à l'artiste en herbe de nombreuses occasions d'essayer ses talents. Il a été apprenti chez Domenico Ghirlandaio, qui l'a même payé.